François Molins, quels vont être vos combats demain ?
Alors que le procureur général près la Cour de Cassation depuis 2018 part à la retraite après 46 ans au service de la justice et alors que les banlieues s’embrasent de nouveau à la suite de la mort de Nahel à Nanterre, lui qui était procureur de la république près le tribunal de grande instance de Bobigny lors des émeutes de 2005 et qui nous a accompagnés pendant la période d'attentats terroristes qui ont frappé la France de 2012 à 2016, lors de la tuerie antisémite perpétrée par Mohammed Merah à Toulouse en 2012, des attentats de Charlie Hebdo, du Bataclan et de l’est de Paris en 2015 ou du 14 juillet 2016 à Nice, de Saint-Étienne-du-Rouvray et celui d'avril 2017 sur l'avenue des Champs-Élysées, il décrypte avec Sandra Freeman ce qu'il a à transmettre aux générations futures.
Le "super proc" comme on l'appelait à cette époque, restera une grande figure de l’antiterrorisme en France et aussi celui qui a su défendre l’autorité judiciaire souvent critiquée et malmenée.

François Molins prend le temps de nous expliquer ce qui lui semble crucial de transmettre aux générations futures face aux défis de demain. Et parmi les enjeux fondamentaux, se posent :

  • la place de l’environnement dans la justice de demain,
  • la place de la justice face à la radicalisation de la société,
  • et le rôle de la justice pour sauver notre régime : la démocratie.